vendredi 16 janvier 2009

L'Est Républicain du 13 janvier 2009 : remise de la première pétition par le Maire de Villers



Continuez de signer la pétition aussi longtemps que la Commission Rogatoire n'aura pas pu arriver en Inde. (voir lien colonne de droite)

Les parents de JB poursuivent leur route vers le Kerala.

Rien d'autre pour le moment...

lundi 12 janvier 2009

Le dossier de la disparition de JB va être remis au Président Sarkozy

Nadine Morano, député de Meurthe et Moselle, [sensibilisée par une jeune fille très touchée par la disparition de JB] a appelé Pierre et Marie-Claire dimanche matin (10 janvier 09), heure française. Elle doit rencontrer le président Sarkosy vendredi et veut lui présenter un dossier sur JB.
Dossier que Marie-Claire va lui envoyer par le net.
C'est une très bonne nouvelle.
Merci à tous ceux qui, humbles ou "grands", tissent la trame nécessaire pour aider Pierre et Marie-Claire à savoir ce qui peut être arrivé à Jean-Baptiste.

Première remise de la pétition

C'est aujourd'hui, lundi 12/01/09 à 11 h 30 que Messieurs Jacquemin (maire de Villers) et Féron (député de Meurthe et Moselle) ont rendez-vous avec le bras droit de l'ambassadeur de l' INDE à Paris. Ils vont déposer toutes les pétitions écrites et internet.

Cet événement doit passer sur FR3 le soir même. A vos écrans !

Madame Sébirot (adjointe au maire de Villers) donne la consigne de continuer à signer et faire signer la pétition.

Revoici le lien : http://www.mesopinions.com/detail-petition.php?ID_PETITION=ab66f37600a82c7203143a9aea8ab373
(voir aussi lien dans colonne de droite sous la photo de JB).

Merci de rester motivés et actifs.
N'hésitez pas à relancer vos carnets d'adresse.

lundi 5 janvier 2009

TIRUVANAMALAY

Notre plus grand espoir a été celui de ce lieu spirituel très fort dont on nous a parlé à plusieurs reprises avec conviction.
Deux témoignages disaient que Jean Baptiste y était ou y avait séjourné.
Nous avons passé une semaine dans ce lieu en essayant de nous imprégner de sa spiritualité pour mieux comprendre ce qui aurait pu y attirer Jean Baptiste : découverte du sage Ramana, ermite de la montagne, grand parcours à pied de 14 km autour de cette montagne sacrée, Arunachala, comme tous les pèlerins, et ils étaient nombreux, lors des fêtes autour de la pleine lune.
Nous avons fréquenté le temple, avec sa prière 2 fois par jour, en espérant apercevoir Jean-Baptiste, temple fréquenté non seulement par les indiens, mais aussi par beaucoup d’européens, pas paumés comme on nous l’avait dit, mais en recherche de sens et de spiritualite.
Plusieurs de ces européens nous ont aidés, et à diffuser l’avis de recherche, et à comprendre ce haut lieu.
Le dernier jour, alors que nous escaladions la montagne jusqu’à l’endroit où Ramana avait vécu, plusieurs moines nous ont dit : il est venu, il est venu ici, mais il y a longtemps. Vers mars probablement. Il n’était pas bavard, on n’a pas discuté.
Tout cela peut paraître convainquant, et se tenir : février à Varkala, début mars à Pondichery, puis mars encore à Tiruvannamalai, situé à 100kms de Pondy, mais les preuves dans tout cela ?
Aucune…
Il peut tout simplement s’agir de quelqu’un lui ressemblant.
Hier encore, cette jeune fille du « coffee.com » de Pondy qui nous dit : « oui c’est Jean Baptiste, je le connais, il est venu l’an dernier, il prenait toujours un expresso, mais à cette heure ci je ne sais pas où il est ». Je dois dire que c’est le témoignage qui m’a le plus sidérée... par son assurance, comme si c’était une évidence….
Une fois de plus pas de chance, les registres ne se tiennent que depuis le 1 aout 2008, suite a des actes terroristes.
Nous ne sommes pas vraiment plus avancés.
Même si c’est Jean-Baptiste, où est-il maintenant ? de quoi vit-il ? pourquoi ne vit-il plus comme avant ?

Marie-Claire Talleu

samedi 3 janvier 2009

Dimanche 4 janvier 2009 : UN AN !

Cela fait maintenant un an que l’inquiétude nous a envahie et ne nous a plus lâchés.
Nous attendions des nouvelles de Jean-Baptiste pour les fêtes, et ces nouvelles ne sont jamais venues. Pendant ces premiers jours de janvier 2008, la certitude qu’il lui était arrivé malheur nous a angoissés davantage chaque jour. C’est alors que nous avons prévenu les autorités compétentes. Et nous avions raison.

Un an que les questions, les suppositions, l’espoir toujours suivi de déception ne nous laissent pas de repos.
Nous avons peu progressé, pour ne pas dire pas avancé d’un pouce, malgré deux voyages en Inde.
Le premier à BOMBAY, au mois de mai 2008, n’a rien révélé de ce qui avait pu arriver à Jean Baptiste. Son nom n’a été trouvé nulle part. Où a-t-il passé les nuits du 4 et du 5 décembre ? Personne n’a dit l’avoir vu. Nous pourrions douter qu’il soit bien arrivé à BOMBAY, si ce n’étaient les deux retraits du 5 décembre précédent qui nécessitent la frappe du code bancaire.
Et sa fiche d’immigration, seule pièce produite par la police indienne.
Notre deuxième voyage, actuel, avait pour but de laisser aux autorités indiennes le temps de donner l’autorisation aux policiers français de venir enquêter avec la police de Bombay pour savoir enfin où nous en étions. Bref nous attendions l’accord du ministre de l’intérieur indien pour l’exécution de la commission rogatoire. Hélas rien ne semble bouger.
Le deuxième but du voyage était de chercher un Jean Baptiste vivant, probablement plus vraiment lui même pour nous laisser ainsi dans l’ignorance, vivre sans argent, et en situation irrégulière, son visa ayant expiré le 4 mars 2008.
Nous n’avions pas choisi cette route au hasard, elle s’est imposée à nous, les mois passant, après plusieurs témoignages pour lesquels nous ne mettons pas en doute la bonne foi des témoins :
-tout d’abord à GOA, un mendiant européen, n’ayant plus sa tête, était signalé par le témoin pensant le reconnaître sur le site. Après enquête, il s’agirait d’un russe enfermé à présent en asile psychiatrique. Mais nous n’avons jamais pu obtenir une photo de ce russe.
-suite à l’émission « faits divers le mag » du mois de mai, un couple franco-indien est frappé par la ressemblance du portrait de Jean Baptiste à l’écran, avec un individu qui les avait intrigués à trois ou quatre reprises sur la plage de VARKALA, dans le Kerala. La dernière fois qu’ils l’avaient vu, il enfourchait un vélo européen. C’était probablement en février.
-Enfin en juin, l’e-mail d’un voyageur signale la présence de Jean Baptiste, ou de quelqu’un lui ressemblant fort, à l’auberge « Raj Lodge » de la rue Rangapouillé de PONDICHERY, le 4 mars 2008. Le nom du voyageur figure bien sur le registre de l’auberge, mais hélas pas celui de Jean Baptiste. Ce qui n’exclut pas radicalement, de l’avis général, la présence de Jean Baptiste dans cette guest house. D’autant plus que c’est là aussi le vélo qui a d’abord intrigué le voyageur.
Nous espérions que ces pistes nous permettraient d’exclure la thèse criminelle à Bombay et nous éviterait de fouiller à nouveau cette ville, qui avait donné un cafard fou à Vincent, son frère, venu à la recherche de Jean Baptiste en mai.
Actuellement, ayant choisi de commencer notre travail de sensibilisation de la population par la dernière de ces pistes, soit Pondichéry, nous y sommes encore pour quelques jours. Il faut dire aussi que nous savions Jean-Baptiste en possession de 2 adresses à Pondichéry.
Il nous avait paru plus simple et moins dépaysant d’atterrir dans une région où l’on parle encore français, où les rues ont encore le nom de rue. Notre mauvaise connaissance de l’anglais nous a longtemps empêché d’agir. Nous avons pu effectivement faire imprimer mille tracts autocollants plastifiés, mille flyers plastifiés, en anglais et tamul, cent vingt tee-shirts rouges et blancs de toutes tailles, avec le portrait de Jean Baptiste, dans l’espoir de ne pas laisser mourir l’information de sa disparition. C’est seulement à la veille de Noël que nous étions en possession de tout ce matériel.
Le 5 décembre dernier, nous avions pu réaliser une conférence de presse pour attirer l’attention. Et effectivement, quelques jours plus tard, le consulat nous appelait : un journaliste était enfermé dans une église du sud avec un européen agité. Peut-être Jean-Baptiste ? espoir, attente, déception. Mais le positif était que la conférence de presse faisait son effet : on savait que Jean-Baptiste avait disparu, ce qui n’était pas le cas quelques jours plus tôt.
Le travail de médiatisation est absolument à faire mais c’est un travail immense.
Pourquoi les autorités ne le prennent-ils pas en charge, pour plus d’efficacité ? Car dans les témoignages que nous avons, c’est après coup que les gens apprennent que Jean-Baptiste a disparu. Ils ne peuvent donc pas le signaler au moment où ils le voient. Mais est-il vraiment recherché ? non ! à part par nous-mêmes. Il le serait davantage s’il avait commis un meurtre. Mais hélas sa disparition ne dérange personne.
Ce long séjour à Pondichery n’a pas été inutile.
Il nous a permis de nous familiariser avec l’Inde, ce pays qui nous a pris notre fils, et qui nous paraissait si effrayant et hostile, de nous faire des amis, indiens comme français, d’approcher les activités sociales de la ville, de parrainer une petite fille, de découvrir des ashrams, hindous ou chrétiens, et la gentillesse de la population indienne.
Nous avons interrogé beaucoup de monde, montré, remontré l’avis de recherche, éprouvé des espoirs et des déceptions, car on nous a encore dit à plusieurs reprises que Jean Baptiste était bien venu à Pondichery. Mais nous n’en avons aucune preuve matérielle.

Un an après, nous ressassons sans cesse les mêmes questions.
Marie-Claire Talleu.