La police française à Bombay

1°entrevue hier avec les policiers français : l'un venant de Paris, le second de Delhi.

La venue de la police a fait reprendre les investigations. Leur venue imminente a bousté les indiens et un nouvel avis de recherche a été réédité et diffusé à 966 POLICE STATIONS,

35 directeurs généraux ont été avisés dans les autres Etats ; après, c’est à chacun d’eux de voir ce qu’il en fait. La police n’est pas centralisée sur tout le pays...

Selon la police indienne, beaucoup d'investigations avaient été faites en 2008, (hopitaux, morgues, guesthouses...) La police française demande copie du dossier, conséquent et en marathi.

La police française a, elle, une bonne compréhension du dossier, on le constate par les questions qui nous sont posées.

Nous avons repris nos quartiers au Collège Nirmala Niketan, dans le sud donc de Bombay, à proximité de la police et du consulat. Nous organiserons une conférence de presse, aidés par l'attachée de presse du consulat, à l'Alliance française, le 4 décembre. Date anniversaire de l'arrivée de Jean-Baptiste en Inde. (4 décembre 2007)

Actuellement, les médias et la population ont l'esprit occupés par la commémoration des attentats de Bombay, il y a juste un an.

Dans nos déplacements d'hier, nous avons eu la bonne surprise de voir que certaines de nos affiches collées en février dernier ont survécues , à la mousson et à l'arrachage (en partie), sur certains supports. Le soleil les a juste décolorées. Ce qui nous permet de tirer des leçons de ce qui est le meilleur affichage. Les affiches scotchées ou punaisées ont une durée de vie très courte. La bonne colle à papier peint, qui demande un peu plus de mise en oeuvre, se révèle payante.

Beaucoup d'avis mis par la police ont été arrachés aussitôt, mais parce qu'il y a la récompense de 200 000 roupies, nous dit-on. Donc arrachées pour la bonne cause.

Nous passons beaucoup de temps pour essayer de résoudre notre problème de connexion internet wifi, finalement comme à chaque arrivée en Inde. L'Alliance Française nous a proposé ses services en attendant, ce qui explique que nous ayons pris du retard.

Mardi : second RV avec la police française.

Bombay enfin !

A notre descente d'avion, à 9h du matin, nous sommes assaillis par une chaleur et une odeur familières. Pas de doute, nous sommes à Bombay. Rien à voir avec l'impression quasi terrifiante des toutes 1°fois.
Nous revenons pour JB, c'est pour moi la 3° fois. Réellement une vraie satisfaction, car ça ne fait pas seulement remonter le manque de JB, mais JB lui-même. C'est pour lui que nous sommes là, aussi j'aime être là, et à cet instant, je n'ai envie d'être nulle part ailleurs.

Pourtant nous avons bien failli le rater cet avion. La preuve :
Pour un décollage à Charles de Gaulle à 15h10, à 12h15 seulement, nous quittions la gare de Nancy. Inconscients ? Non, passablement énervés, oui. A 8h30 tappante, nous étions pourtant sur le pied de guerre à la gare Ter Lorraine entre Nancy et Metz : 1° train, annulé, cause grève à Rennes, 2° train : n'arrivera jamais, cause suicide sur la voie. 3° train : part de Nancy et n'arrive pas à Charles de Gaulle, mais à la gare de l'Est. Ouh la la ! mais on ne l'aura jamais cet avion !
Et bien si ! c'est qu'on tenait à y être à Bombay ! Pour la première fois depuis presque 2 ans, les policiers français sont là, la CRI ayant été acceptée. Ils ne restent pas longtemps, on ne va quand même pas rater ça !
Malgré notre quasi "familiarité"avec la ville, les petits ennuis commencent vite : un seul téléphone portable sur les 2 qui veut bien accepter le rechargement, aimablement aidé par notre tout jeune chauffeur de taxi pour trouver la bonne boutique sur la route. Par contre il ne trouve pas l'hôtel où nous devons rejoindre les policiers. Heureusement, le RV est à 17h30, il n'est qu'onze heure. Nous voulions seulement ne pas être basés trop loin d'eux.
Nous prenons un hôtel au hasard. Pierre est bien fatigué. Moi ça va. J'ai remarqué qu'en Inde, je ne suis jamais fatiguée. Pourtant : une nuit blanche pour finir de se préparer, suivie d'une nuit dans un avion assis serrés quasi comme des sardines, après le stress du parcours du combattant imposé pour sauter dans l'avion...pas le top pour être en forme. Mais notre chambre est confortable. Pierre s'endort aussitôt, pendant que je consulte internet dans le hall de l'hôtel (dans la chambre, ça ne passe pas), mais sur mon propre ordinateur, qui cette année, a survécu au voyage, et que j'essaye de reprendre contact avec la communauté religieuse où nous devrions être hébergés dès le lendemain.

Bonne surprise pour moi, je constate que je peux faire toutes mes démarches en anglais avec assez de facilité. Les dialogues semblent aisés : chauffeur,commerçant, hôtel, renseignement. C'est quand même agréable.
De même nous déambulons à pied sous la chaleur moite pour notre RV, et là encore on se sent à l'aise, on n'est pas perdu, comme si on reprenait possession de la ville. En février dernier, ici sur la promenade du bord de mer, et ici, et là, nous collions des affiches. Évidemment, il n'y en a plus trace, il faut toujours recommencer. Nous déambulons, Pierre avec JB placardé sur sa veste sans manche, moi avec un sac portant le même avis de disparition. C'est toujours ainsi que nous parcourons l'Inde. JB ne nous quitte pas.

Il est plus de minuit, je raconterai la suite demain, il faut bien dormir. Un peu de suspens ne nuit pas. Et demain, nous essayerons d'illustrer d'une photo. C'est toujours plus parlant que les longs discours.

A Bombay, ce dimanche 22 novembre.

Bulletin de novembre 2009

Cliquez ici pour lire le bulletin de novembre 2009 de l'association.

OPERATION QG ITINERANT

Opération véhicule tout terrain, dédié à Jean-Baptiste

A la recherche de leur fils Jean-Baptiste, disparu en Inde le 5 décembre 2007, le troisième séjour en Inde de Pierre et Marie-Claire Talleu s’organise, sur la base de l’expérience des deux séjours précédents.

L’Inde est immense… avec son cortège de soucis de communication, d’hébergement, de « levers de camp ».

La solution d’un camping-car, ou plutôt d'un fourgon tout terrain aménagé, installé en véritable QG itinérant, serait idéale.

L’idée est lancée… Reste à la financer !

« Nous avons pensé que la meilleure communication serait de parcourir nous même l’Inde dans un véhicule très visible. Les indiens sont très curieux et très bienveillants. Le véhicule, de préférence tout terrain, pour pouvoir évoluer sur les mauvaises routes, avec les avis de disparition en gros sur la carrosserie, attirerait de lui-même la presse et la télévision là où nous passerions.

Nous pourrions distribuer abondamment nos tracts. Les indiens les demandent et les lisent attentivement. Ils ne les jettent pas mais les plient et les rangent soigneusement dans leur poche. Nous en avons vu plus d’un sortir le tél portable pour entrer le n° inscrit sur l’affiche et prendre en photo l’image de Jean-Baptiste.

Le véhicule devrait être au moins sommairement aménagé pour permettre d’y dormir. Mais il n’est pas nécessaire d’avoir un véritable camping car. Il faut un véhicule solide et pas du tout luxueux, attirant uniquement par son visuel sur Jean-Baptiste.

Nous aurions ainsi toujours avec nous toute la communication et serions extraordinairement mobile et continuellement voyant, ce qui est le but recherché. C’est le manque de mobilité qui nous a le plus pesé lors des précédents séjours.

Veera, une connaissance indienne parsi, parlant anglais, français, hindi et marathi, propose de nous accompagner, sans rémunération. Elle nous a déjà montré son efficacité lors de nos entretiens avec la police de Bombay.

Ne pouvant passer toute l’année en Inde, nous pensons que ce véhicule dédié à Jean-Baptiste devrait y rester et être à la disposition de personnes acceptant de prendre notre relais.

Les voyageurs français rencontrés nous ont souvent aidés, proposaient d’emporter des tracts là où ils allaient.

Nous sommes certains que des jeunes seraient ravis de pouvoir faire leur découverte de l’Inde (souvent par période de 6 mois, durée du visa), dans ce véhicule utile à la recherche de Jean-Baptiste.

Ou des étudiants pour leur période de stage, en communication par exemple.

C’est un projet qui a germé au cours du dernier séjour, devant les dures réalités auxquelles nous étions confrontées, et qui nous tient à cœur. Rien n’est impossible quand on le veut vraiment.

Merci de nous aider à le réaliser, pour Jean-Baptiste."

Marie-Claire et Pierre Marie Talleu

Alerte disparition de Jean Baptiste Talleu (AJB) Première Assemblée Générale

Le Dr Catherine Schermack-de Korwin, présidente,
a le plaisir de vous inviter à participer à la première assemblée
générale de l’AJB, Association créée le 19 avril 2008 pour soutenir
Pierre et Marie-Claire TALLEU suite à la disparition en Inde
de leur fils Jean-Baptiste, le 5 décembre 2007.

Cette assemblée générale se tiendra :
Le jeudi 19 novembre 2009 à 19 heures
En présence de Monsieur Pascal Jacquemin,
Maire de Villers les Nancy.
Salle Deruet, CENTRE DES ECRAIGNES
rue Albert Ier à VILLERS LES NANCY,
et sera suivie d’une conférence
de Marie-Claire d’Aligny,
enseignante et voyageuse à pied :

« BORDER LA COTE OUEST DE L’INDE A PIED :
Une histoire de pas et de bâtons :
nomadisme, pastoralisme et pèlerinage ».
http://border-le-corps-de-l-inde.over-blog.com/

www.jbtalleu.com
AJB Mairie de Villers les Nancy. BP 80028. 54601 VILLERS LES NCY

ORGANISATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE

- 19h/20h : Assemblée générale :
Rapport moral, rapport d’activité, rapport financier – projets.

- 20h/20h30 : Accueil
Présentation des projets pour continuer les recherches en Inde avant le début de la conférence,

- 20h30/22h: Conférence de Marie Claire d’ALIGNY :
« BORDER LA COTE OUEST DE L’INDE A PIED : Une histoire de pas et de bâtons : nomadisme, pastoralisme et pèlerinage ».
http://border-le-corps-de-l-inde.over-blog.com/,

- 22h/23 heures : Verre de l’amitié sur le thème de l’Inde,
Vente d’objets artisanaux, au bénéfice de l’AJB.

AGIR CONTRE L'OUBLI

N’OUBLIONS PAS JEAN-BAPTISTE !
Les parents de Jean-Baptiste se préparent pour un nouveau voyage en Inde

SEJOUR EN INDE de NOVEMBRE 2008 à AVRIL 2009

Ce séjour de l’hiver dernier a permis aux parents de Jean-Baptiste de faire un travail d’information auprès de la population locale.
Plusieurs pistes ont aussi pu être creusées : Pondichéry, le Kerala, New Delhi, Bombay.
Les témoignages recueillis précédemment ont été vérifiés sur place, y compris par l’ambassade, mais aucune piste n’a pu apporter de résultat positif jusqu’à ce jour.
La tâche est immense…
Il ressort de cette période de recherches, qu’il faut aller dans la région de GOA où de nombreux jeunes se rendent : Jean Baptiste a très bien pu y aller aussi, cette région n’étant pas très éloignée de BOMBAY ou sa trace a été perdue.
Ce sera l’objet du nouveau déplacement de Pierre et Marie-Claire Talleu.

COMMISSION ROGATOIRE :

Les autorités indiennes ont enfin donné leur feu vert pour la mise en application de la Commission Rogatoire Internationale (CRI) du Juge d’Instruction de Nancy.
Des policiers français vont pouvoir apporter leur concours à la police Indienne, afin de tenter d’éclaircir les circonstances de la disparition de Jean Baptiste.
Pour leur apporter leur concours et suivre de près les progrès de l’enquête, Pierre et Marie-Claire Talleu souhaitent se trouver sur place.

PERSEVERER DANS L’INFORMATION

Il faut persévérer dans les recherches en dépit du temps qui passe et qui amenuise les indices.
Ce nouveau séjour, outre la possibilité de communiquer avec les policiers français et indiens, permettra aux parents de Jean Baptiste, de continuer leur travail d’information de la population indienne, travail de longue haleine, compte tenu de la population innombrable et de l’étendue de ce pays.
Comme lors de leur précédent voyage, leur tâche consistera, à :
- sensibiliser les médias : conférences, communiqués, presse écrite et télévision
- diffuser des avis de recherche sur la plus grande partie possible du territoire indien,
- coller des affiches dans des lieux stratégiques : gares, aéroports, grands magasins, restaurants ashrams, etc….

SOUTIEN LOGISTIQUE et FINANCIER

Les dons déjà recueillis ont permis, outre le lancement de l’association et ses frais de communication :
- de financer le séjour de cet hiver de Pierre et Marie-Claire, ainsi que les actions de communication qui en découlent,
- de rémunérer en permanence une personne à BOMBAY, chargée de coller régulièrement des avis de recherche. Action qui permet de recueillir de nouveaux témoignages, malgré le temps qui passe… et d’éviter que cette affaire ne tombe dans l’oubli et l’indifférence.

La Municipalité de VILLERS apporte un très précieux soutien logistique ainsi qu’une aide morale à la famille TALLEU qui est très reconnaissante à tous les acteurs de ce mouvement de solidarité.
L’association a besoin de nouveaux membres, faites-la connaître autour de vous !
L’association a besoin de compétences et de relations de haut niveau, merci à ceux qui le peuvent de l’aider à nouer ces contacts spécifiques.

Que chacun soit ici remercié pour ce qui a pu être réalisé –et qui pourra l’être encore- pour Jean-Baptiste et sa famille !
Merci à ceux qui pourront continuer leur soutien financier car l’AJB va devoir faire face à des frais importants pour le nouveau séjour en cours d’organisation.

Rappel des modalités de versement de dons :
-Virement par Internet via PAYPAL : Cliquer sur le bouton rouge sur cette page web (en haut à droite) ;
-Virement sur le CCP de l’AJB via le RIP : 20041 – 01010 – 0807451S031 – 45
Centre FINANCIER 54900 NANCY CHEQUES
-Envoi d’un chèque, à l’ordre « AJB », par courrier postal : « AJB- Hôtel de Ville – 4 bd des Aiguillettes 54600 VILLERS les NANCY »

Ce bel esprit de solidarité est une manière pour chacun d’apporter aux parents de Jean Baptiste son soutien moral et financier et plus encore de dire à Jean-Baptiste :

« Jean Baptiste nous ne t’oublions pas ! »